Parker, le miroir gagnant de Dortmunder. Personnage amoral et mécanique, Parker n'est pas homme à s'embarrasser d'une conscience. Il ne sait rien à se reprocher. Peut-être parce qu'il se révèle une machine à dézinguer du malfrat, du pourri, du malsain, tandis qu'il ne fait que voler les bonnes gens. Que leur assurance indemnisera, dit-il. Parker n'est pas bon, pas mauvais non plus, ni méchant, ni vicieux. Il coûte un peu cher à tout le monde, mais il ne fait pas le mal pour le mal. Il creuse dans le mal et il prend sa part.
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Flashfire, Richard Stark, Rivages, 2005, 272 pages.
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